Selon une étude réalisée par Oxford Economics, le secteur de la musique live sera dévasté par la crise du Covid-19 au Royaume Uni. En France, les projections ne sont pas plus encourageantes.
Une étude EY réalisée pour l'association TPLM (Tous pour la musique) tente d'évaluer l'impact global du Covid-19 sur l'ensemble de la filière musicale en France. Son périmètre englobe les métiers principaux de la musique (spectacle, ventes de musique, synchro, licencing, merchandising, export...) et ses marchés connexes (droits d'auteur et droit voisins, médias, discothèques, lieux sonorisés, instruments, matériel audio, copie privée).
"Les pertes de CA de la filière musicale sont estimées à 43% du prévisionnel de
l’année 2020, soit 4,5Mds€. Pour les marchés musicaux directs, les pertes dues au
COVID-19 représentent 48% du prévisionnel 2020, soit près de 3Mds€. Les marchés
connexes sont légèrement moins touchés, avec des pertes qui représentent 36% du
prévisionnel 2020, soit 1,4Md€", résume EY.
Le spectacle de musiques actuelles et de variétés est l'activité la plus touchée, avec des pertes qui représentent 83% de son CA prévisionnel en 2020, soit 2,3 Mds€. Avec plus de 4 300 annulations, les spectacles de musique classique et de création sont également fortement touchés.
"L’arrêt du live et une industrie qui tournera au ralenti pendant toute l’année 2020 va
fortement grèver les revenus des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique : la crise
du COVID-19 va engendrer près de 250 M€ de manque à gagner pour les droits
d’auteur musicaux en 2020, soit 23% du revenu prévisionnel sur l’année. Les artistes
interprètes vont quant à eux perdre plus de 46 M€ de revenus, et ce hors pertes liées à
Une étude EY réalisée pour l'association TPLM (Tous pour la musique) tente d'évaluer l'impact global du Covid-19 sur l'ensemble de la filière musicale en France. Son périmètre englobe les métiers principaux de la musique (spectacle, ventes de musique, synchro, licencing, merchandising, export...) et ses marchés connexes (droits d'auteur et droit voisins, médias, discothèques, lieux sonorisés, instruments, matériel audio, copie privée).
"Les pertes de CA de la filière musicale sont estimées à 43% du prévisionnel de
l’année 2020, soit 4,5Mds€. Pour les marchés musicaux directs, les pertes dues au
COVID-19 représentent 48% du prévisionnel 2020, soit près de 3Mds€. Les marchés
connexes sont légèrement moins touchés, avec des pertes qui représentent 36% du
prévisionnel 2020, soit 1,4Md€", résume EY.
Le spectacle de musiques actuelles et de variétés est l'activité la plus touchée, avec des pertes qui représentent 83% de son CA prévisionnel en 2020, soit 2,3 Mds€. Avec plus de 4 300 annulations, les spectacles de musique classique et de création sont également fortement touchés.
"L’arrêt du live et une industrie qui tournera au ralenti pendant toute l’année 2020 va
fortement grèver les revenus des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique : la crise
du COVID-19 va engendrer près de 250 M€ de manque à gagner pour les droits
d’auteur musicaux en 2020, soit 23% du revenu prévisionnel sur l’année. Les artistes
interprètes vont quant à eux perdre plus de 46 M€ de revenus, et ce hors pertes liées à
l’annulation des spectacles."
https://www.tplmusique.org/wp-content/uploads/EY_etude_Tous_Pour_Musique_rapport-final_18h_VF.pdf