Les big datas musicales, une question de souveraineté culturelle qui n'est pas posée
La consommation de musique génère des montagnes de données sur nos goûts, pratiques et comportements dont nous sommes producteurs, sur lesquelles nous avons abandonné toute souveraineté.
Chaque jour, des dizaines de millions de personnes dans le monde utilisent Spotify pour écouter de la musique. Chacune de leurs interactions avec son interface (pour écouter un titre ou un podcast, effectuer une recherche, consulter la biographie d’un artiste, créer une playlist, passer au titre suivant, etc.), ou chacune de leurs réactions (feedback) aux suggestions de ses algorithmes de recommandation (via ses tops et ses playlists éditoriales, ses services de radio interactive, sa base de liens de similarité entre artistes, etc.), alimentent la machine à big data de Spotify1.
100 milliards de points de données au quotidien
Plus de 100 milliards de points de données sont ainsi créés au quotidien. C’est ce qui permet à Spotify de personnaliser et contextualiser en profondeur l’expérience musicale proposée ; et aussi d’établir des reporting périodiques pour des milliers d’ayants droit portant sur des milliards d’écoutes ; de fournir des tableaux de bord personnalisés d’indicateurs clés à…
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