L’abonnement pèse 40 % du chiffre d’affaires d’Universal Music
Les revenus qu’Universal Music tire de l’abonnement ont progressé de 8,5 % sur un an au premier semestre 2024, à 2,26 milliards d’euros. Son chiffre d'affaires est hausse de 7,3 % sur la période.
Le numéro un mondial de la musique enregistrée Universal Music Group (UMG) a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 7,3 % sur l’ensemble du premier semestre 2024 (+ 8,8 % à taux de change constant), à hauteur de 5,52 milliards d’euros, et a enregistré un bénéfice net de 914 millions d’euros, en hausse de 46,2 % sur un an. Son EBITDA ajusté a progressé de 13,4 %, à hauteur de 1,24 milliard d’euros1.
Les ventes de musique enregistrée d’UMG ont connu une progression moindre que celle de son chiffre d’affaires global (+ 4,7 %), en raison notamment d’une nette baisse de ses ventes physiques au Japon. A taux de change constant, ses revenus dans la musique enregistrée s’affichent en recul de 6,7 % sur l’ensemble du continent asiatique au premier semestre, contre une progression de 9,3 % en Amérique du Nord, de 9,2 % dans la région EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique), de 18 % en Amérique Latine, et de 11,2 % dans le reste du monde.
Les revenus qu’UMG tire de l’abonnement ont progressé de 8,5 % (+ 9,6 % à taux de chage constant), à 2,26 milliards d’euros. Ils ont pesé 40 % de son chiffre d’affaires. Ses revenus publicitaires en provenance du streaming, en baisse au 2ième trimestre, après avoir progressé de 10,7 % au premier, ne s’affichent plus qu’en hausse de 1,8 % sur les six premiers mois de l’année. Ses ventes physiques, qui étaient en net recul au premier trimestre (-18,5 %), ont rebondi au 2ième (+ 9,5 %). Elles s’affichent en recul de 4,2 % sur l’ensemble du premier semestre.
Les revenus d’UMG dans l’édition musicale ont progressé de 13,4 % au premier semestre, à hauteur de 1 milliard d’euros. Ce sont ceux en provenance du numérique qui ont connu la plus forte progression (+ 20,2 %), devant les droits d’exécution publique (+ 14,4 %), quand ceux en provenance de la synchro ont légèrement baissé (- 3,9 %), de même que les droits de reproduction mécanique perçus (-1,9 %).
L’EBITDA des activités d’UMG dans l’édition musicale a progressé de 23,1 % sur un an, à 229 millions d’euros. Son EBITDA dans la musique enregistrée s'est élevé à 959 millions d'euros, soit une hausse de 37,4 % sur un an. UMG a réalisé un chiffre d’affaires de 341 millions d’euros dans le merchandising au premier semestre, en hausse de 29,2 % sur un an.