La chasse aux musiques générées par l'IA s'organise
Qu'ils s'appuient sur l'identification d'artefacts propres à chaque modèle ou sur des méthodes de Content ID, les outils de détection de musiques générées par l'IA se multiplient.
Selon Deezer, environ 10 000 pistes musicales totalement générées par l'IA sont livrées quotidiennement sur sa plateforme, soit environ 10% du contenu livré chaque jour. Une profusion qui vient concurrencer de manière déloyale les productions de vrais artistes, et pourrait capter près du quart (24 %) des revenus des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique collectés par les sociétés de gestion collectives dans le monde en 2028, selon une étude de la CISAC1.
Soucieuse d’endiguer le phénomène, la plateforme de streaming française a développé une méthode de détection de ces “musiques synthétiques” générées par des modèles comme Suno2 ou Udio3, qui va lui permettre de les étiqueter comme telles, dans un souci de transparence à l’égard de ses utilisateurs et de protection des droits des créateurs. Afin d’éviter leur mise en avant inopinée, sans pour autant les interdire complètement, Deezer envisage de les exclure systématiquement de ses recommandations algorithmiques et éditoriales.
Selon…
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