WhatsApp, le "système D" de la musique africaine
En raison d’un taux de bancarisation peu élevé qui limite l'accès aux services de streaming, les artistes africains utilisent la messagerie WhatsApp pour faire connaître leur musique.
La nouvelle scène électronique sud-africaine emprunte des chemins détournés pour atteindre son public. En raison d’un taux de non bancarisation élevé, le streaming peine encore à se démocratiser véritablement en Afrique. Aussi les artistes locaux en quête de notoriété ont-ils pris pour habitude de faire circuler leurs titres de musique par l’intermédiaire de l’application mobile de messagerie instantanée WhatsApp.
“Quand j’entends un son qui me plaît en club, je demande à mon pote : ‘C’est quoi ça ? Tu me l’envoie sur Whatsapp ?’”, confie à deux envoyés spéciaux de Libé à Johannesburg le producteur de musique et de documentaires Thabang Moloto, alias DJ Papercut. “Quand tu termines un morceau, tu l’envoies à tous tes amis qui le partagent avec leurs amis façon chaîne de mail”, ajoute t-il. “C’est la débrouille avec les outils disponibles”, commente le responsable du bureau du distributeur numérique français Idol en Afrique du Sud, qui rappelle que pour s’abonner à un service de stream…
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