Règle du 90/1, le plafond de verre du streaming
Le secteur du streaming musical est plus que jamais une économie de mégastars, dans laquelle 1 % des artistes capte 90 % de l'audience et des revenus.
Au cours des trois dernières années, les plus grandes stars internationales de la musique ont vu leur part de marché sur les plateformes de streaming décliner de manière significative, en nombre d’écoutes et, mécaniquement (du fait d’une répartition au pro-rata), en terme de revenus. C’est ce qu’affirmait l’an dernier Willard Ahdritz, co-fondateur et président de Kobalt, une société de gestion des droits privée suédoise qui représente un prestigieux portefeuille d’artistes à l’international (de Paul McCartney à Trent Reznor, en passant par Gotsye, Björk, Dave Grohl, Dave Stewart, Gwen Stefany, Moby ou Kid Rock), et qui est également propriétaire de la plateforme de distribution d’artistes indépendants anglaise AWAL.
Le faux-plat des mégastars
Selon Willard Ahdritz, un groupe de plus en plus important d’artistes intermédiaires se taille une part croissante des revenus du streaming au dépend des mégastars des majors. “Des centaines d’artistes ont très vite atteint la barre des 100 000 do…
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