Musicstart fournit aux créateurs des preuves d'antériorité enregistrées sur une blockchain

Musicstart, nouveau service développé par la filiale URights de la Sacem, permet aux créateurs d'enregistrer des preuves d'antériorité sur une blockchain en amont du dépôt officiel de leurs oeuvres.

Développé par la filiale URights de la Sacem, qui explore tous les champs d’innovation technologique dans la gestion des droits d’auteur, Musicast est un nouveau service permettant à tout auteur-compositeur, qu’il soit novice ou expérimenté, et sociétaire de la Sacem ou non, d’enregistrer sur la blockchain Tezos, en amont de leur dépôt officiel, des preuves d’antériorité de ses créations musicales (paroles, partitions, échantillons, enregistrements...) ; en moins de deux minutes et pour un coût modique, que l’oeuvre soit finalisée ou non.

”On peut déposer des brouillons et plusieurs versions d'une œuvre, la version finale ayant vocation à être déposée à la Sacem”, explique Choki Denbow, un jeune artiste de reggaeton français en développement, qui a testé le service et témoignait de son expérience lors d’un workshop organisé par la Sacem au MaMA Event 2022 à Paris. Un service comme Musicast, le tout premier de ce type offert officiellement par une société d’auteurs, permet selon lui d’introduire “de la confiance dans toute la chaîne de création”. “Je ne suis pas encore adhérent à la Sacem, et je représente le public cible de ce service”, a t-il confié.

Une preuve universelle