La longue traine grignote la part de marché des majors dans le streaming
Les artistes autoproduits qui alimentent la longue traine, ou ceux qui font appel à des services de label à la carte, grignotent inexorablement la part de marché des majors dans le streaming.
Si la manne du streaming ne semble pas devoir se tarir pour les majors de la musique que sont Universal Music, Sony Music et Warner Music, la croissance des revenus qu’elles en tirent tend à ralentir depuis le début de la crise sanitaire, quand elle ne décroit pas comme au premier semestre 2020 ; non pas en raison d’un fléchissement de la croissance du marché global, mais d’un effrittement continu de leur part de marché.
Une croissance des revenus du streaming en léger retrait au premier trimestre pour les trois majors (- 2,3 %), selon Midia Research, qui ne s’est pas redressée au second trimestre (- 0,6 %, contre + 11 % sur la même période en 2019).
Sur la base des rapports financiers des trois majors, la cabinet d’études anglais Midia Research établit que leur part agrégée du marché du streaming a légèrement reculé en 2020 (à 68,9 %, contre 70,3 % en 2019). Sur Spotify, elle s’est effritée au profit de deux groupes d’acteurs : les petits labels indépendants non représentés par l’organ…
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