Le user-centric favoriserait certains genres de niche, démontre une étude allemande
L'adoption d'un mode de répartition des revenus de Spotify par abonné, ou "user-centric", entrainerait une redistribution de 170 millions d'euros par an en direction de certaines esthétiques de niche.
Réaffectation globale des revenus de Spotify par genre en cas de passage d’un mode de rémunération au pro rata à un mode user-centric.
Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Hambourg et publiée par le Journal of the Academy of Marketing Science, qui s’appuie sur l’analyse de 3 326 profils d’utilisateurs de Spotify et sur les données accessibles via ses API, tente d’évaluer ce que seraient les conséquences d’un changement de mode de répartition des revenus du streaming aux ayants droit de la musique.
Selon les auteurs, l’adoption d’un mode de répartition user-centric, en lieu et place du mode de répartition au pro-rata en vigueur, entrainerait une redistribution sensible des revenus, des genres musicaux les plus mainstream dans le streaming (pop, hip hop, EDM) vers des esthétiques de niche (blues, jazz, heavy metal, classique) : à hauteur de 170 millions d’euros par an, selon une extrapolation à l’échelle mondiale qui inclut également les revenus publicitaires, pour la seule plateforme Spotify.
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