Deezer joue la carte saoudienne au Proche et Moyen-Orient
En accueillant le fonds saoudien KHC dans son capital et en signant un accord exclusif avec le label arabe Rotana, Deezer voulait imposer son leadership dans la région. La partie n'est pas jouée.
En août 2018, la plateforme de streaming française Deezer accueillait dans son capital la Kingdom Holding Company (KHC), un fonds d'investissement saoudien dirigé par le prince Al-Waleed bin Talal, homme d'affaires et investisseur membre de la famille royale d'Arabie Saoudite, que le New York Times qualifiait il y a une vingtaine d'années de “Warren Buffet arabe”, et le magazine Forbes d'“homme arabe le plus riche au monde” il y a encore quelques mois. Avec 13 Md$ d'actifs à fin 2018, KHC est l'un des plus gros fonds d'investissement au monde, présent au capital de firmes comme Citigroup, Twitter ou encore Uber.
Début 2017, la fortune personnelle de son dirigeant (au 45ième rang des fortunes mondiales) était évaluée par Forbes à 18,7 Md$. Al-Waleed a cependant fait partie, en novembre 2017, de la charrette de riches dignitaires du régime saoudien (320 princes, ministres et hommes d'affaires) qui furent arrêtés et séquestrés dans la prison dorée de l'hôtel Ritz-Carlton à Riyad, par un c…
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